La décision d'une intervention militaire Libye: nos doutes et nos questions

Nicolas Sarkozy lors de son voyage en Libye, en juillet 2007, sur le site de Bab Azizia Nicolas Sarkozy lors de son voyage en Libye, en juillet 2007, sur le site de Bab Azizia

Empêcher Kadhafi de massacrer son peuple : bien sûr. Engager pour cela ce qu'il faut bien appeler une guerre : pas sûr. Voici quelques raisons et quelques précédents qui permettent de douter fortement du choix fait par la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis d'intervenir en Libye. Parti pris.

Ce qui a convaincu Obama d’agir contre Kadhafi

Sans l'appui des États-Unis, la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, autorisant une intervention militaire contre le régime libyen, n'aurait pas abouti. In extremis, la Maison Blanche a fini par se ranger aux côtés de la France et de la Grande-Bretagne.

En Allemagne, le refus d'une intervention armée fait consensus

Les Allemands sont contre, leur gouvernement ne participera donc pas à une intervention militaire en Libye. Malgré quelques vives critiques de la presse, la décision de la coalition d'Angela Merkel est approuvée par les sociaux-démocrates et les Verts.

À Saint-Nazaire, les ouvriers veulent résister aux assauts du Front national

Chantiers navals de Saint-Nazaire © CF Chantiers navals de Saint-Nazaire © CF

À Saint-Nazaire, l'activité de la construction navale s'est effondrée ces dernières années. Des CDI à l'intérim en passant par les contrats «exotiques» confiés à la main-d'œuvre étrangère, la structure de l'emploi est tellement éclatée qu'elle favorise la compétition entre les salariés. En vue des élections cantonales, le FN concurrence le PCF et le Parti de gauche sur les marchés en se proclamant le «premier parti ouvrier de France».

Pourquoi la «classe moyenne» n'en peut plus des responsables politiques

Ils sont assistant comptable, webmaster, pâtissier, infirmier ou gardien de nuit. Ce sont des Français «médians»: la moitié gagne plus qu'eux; l'autre moitié gagne moins. A la veille des cantonales, ces Français racontent leurs conditions de vie et leur sentiment d'abandon par les responsables politiques.

Hauts-de-Seine: le clan Sarkozy-Balkany est menacé

A. de Courson s'affiche avec J-C Fromantin, le 12 mars. © DR A. de Courson s'affiche avec J-C Fromantin, le 12 mars. © DR

A Neuilly et Levallois, deux candidats divers droite menacent Marie-Cécile Ménard et Isabelle Balkany, amies de trente ans de Nicolas Sarkozy. A Bourg-la-Reine, Patrick Devedjian est en difficulté.

L'affaire Guérini n'est «pas la vraie préoccupation des électeurs» de Marseille

A Marseille, les socialistes comme leurs alliés du Front de gauche assurent que les cantonales ne se jouent pas sur le terrain des affaires. Reportage dans les quartiers est de la ville, où les Masse (PS) sont élus depuis quatre générations.

«Le clientélisme reste solidement ancré dans la société marseillaise»

Retour sur les relations clientélaires à Marseille avec le sociologue Cesare Mattina, qui s'est plongé dans les archives municipales marseillaises des années 1970-1990 et raconte les racines du phénomène.

Egypte : le référendum, premier pas vers la démocratie?

Les Égyptiens doivent se prononcer samedi sur les amendements apportés à la constitution. L’ensemble de l’opposition, à l’exception notable des Frères musulmans, a appelé à voter «non», et plaidé pour la rédaction d’un nouveau texte.

Présidentielle 1995: un nouveau million suspect pour Balladur

Les développements de l'enquête dans le volet financier de l'affaire Karachi placent l'ancien premier ministre Edouard Balladur dans une posture judiciaire de plus en plus délicate s'agissant du financement de sa campagne présidentielle de 1995. Où de nouveaux versements apparaissent... Révélations.

«Couvre-feu scolaire» à Asnières et Gennevilliers

Après les affrontements dans les Hauts-de-Seine, les élèves d'Asnières scolarisés à Gennevilliers et ceux de Gennevilliers scolarisés à Asnières ont été priés de rester chez eux. Un pas de plus dans la bunkerisation des établissements scolaires où s'installent sas de sécurité, grilles et caméras de surveillance. Par Lucie Delaporte

EDF: «Que ferait-on à leur place?»

 © EDF © EDF
Les salariés d'EDF ont les yeux fixés sur la centrale de Fukushima. A la différence du gouvernement, ils ne pensent pas que le nucléaire français soit infaillible. Pour eux, le débat ne doit pas être circonscrit aux seules questions techniques. Ils témoignent du changement de culture intervenu depuis dix ans, remplaçant le zéro risque par la performance.

Japon: les mensonges de Tepco

Premier producteur privé au monde d'électricité nucléaire, Tepco, la firme japonaise qui exploite notamment la centrale de Fukushima, a une longue tradition d'opacité.

« L’autocollant, c’est une sorte d’effervescence démocratique »

En partenariat avec Mediapart, les autocollants politiques s’exposent à Confluences (Paris XXe) jusqu’au 27 mars, autour du livre de Zvonimir Novak, « La Lutte des signes, 40 ans d’autocollants politiques » (éd. Éditions Libertaires). Rencontre avec l’auteur.

Le rapport qui accuse Laurent Gbagbo

Alassane Ouattara a fait parvenir, mercredi 16 mars, un mémoire «sur la situation humanitaire et des droits de l'Homme» à la Cour pénale internationale. Il accuse Laurent Gbagbo de «crimes contre l'humanité». Mediapart le publie en exclusivité.

Aux derniers soirs de «France-Soir»

Encore une fois, France-Soir est en très grande difficulté: la nouvelle formule de janvier n'a fait revenir ni les lecteurs ni la publicité. Le jeune patron russe, Alexandre Pougatchev, perd 100.000 euros par jour et ne veut plus remettre d'argent. Et l'imprimeur du quotidien menace de cesser de rouler France-Soir à très brève échéance.

Islande: l'utopie est au fond de la centrale électrique

Des artistes et designers victimes de la crise tentent de s'organiser en communauté, dans une centrale électrique abandonnée. Chacun à sa manière tire les leçons de la crise. Quatrième volet de notre enquête sur «l'Islande indignée».
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