Après lui avoir accordé un soutien inconditionnel, le monde patronal a définitivement tourné le dos à Emmanuel Macron. Au-delà de l’instabilité politique et institutionnelle, il lui reproche d’avoir permis de relancer le débat sur la politique de l’offre. Il prône un rapprochement rapide entre le RN et le reste de la droite pour diriger le pays.
Bruno Retailleau multiplie les appels du pied à l’extrême droite, mais refuse pour l’instant l’accord de gouvernement proposé par Jordan Bardella en cas de dissolution. Sur le terrain, plusieurs cadres locaux du parti de droite se montrent déjà disposés à faire alliance avec le Rassemblement national.
À l’issue de deux jours de négociations avec les forces politiques, le premier ministre démissionnaire a estimé sur France 2 que «la situation permet au président de nommer un premier ministre dans les quarante-huit heures». Ce qu’a confirmé le président.
parLa rédaction de Mediapart
et Agence France-Presse
En pleine crise, Sébastien Lecornu présente le dossier calédonien comme une des «deux urgences» à régler, avec le budget. Une «instrumentalisation» qui inquiète les indépendantistes, déjà échaudés par les méthodes de l’ex-ministre des outre-mer.
Les appels à la démission du président de la République se multiplient et sont désormais exprimés par certains de ses alliés politiques. Depuis un an, rares sont ceux, au sein du camp présidentiel, à savoir expliquer les choix du chef de l’État. Encore plus rares sont ceux à échanger avec lui pour tenter de les comprendre.
Connu pour ses pratiques financières cavalières, Frédéric Merlin est en train de tout perdre depuis qu’il a annoncé introduire des boutiques Shein dans ses rayons. La Banque des territoires, partenaire financier décisif, vient de le lâcher. Les marques fuient et les salariés du BHV vont faire grève.
La Cour de cassation a examiné mercredi le pourvoi de l’ancien chef de l’État contre sa condamnation dans le dossier Bygmalion, qui porte sur l’énorme trucage des comptes de sa campagne présidentielle de 2012.
Une semaine de préparation, douze jours de mer, jusqu’à ce que l’armée israélienne intervienne. Depuis l’un des bateaux de la flottille Thousand Madleens to Gaza, un photographe témoigne pour Mediapart, loin des caricatures façon «La croisière s’amuse» qui accompagnent systématiquement ces traversées humanitaires.
L’économie israélienne contemporaine s’est construite autour d’un élément central, la défense. Il en découle logiquement que la guerre elle-même devient un pan d’une économie militarisée.
Élue en juin 2024 sur la liste de l’Alliance des Verts et de la gauche, Ilaria Salis vient d’échapper à la levée de son immunité demandée par le pouvoir hongrois, qui veut la juger pour son activisme antifasciste. Dans la péninsule, elle est devenue l’un des nouveaux visages de la gauche.
Au deuxième jour du procès, Dominique Pelicot, instigateur des viols sur son épouse, a été entendu en tant que témoin. Arrogant et dominateur face à la cour, il a refusé de répondre à nombre de questions et a enfoncé le seul accusé qui fait appel, soutenant qu’il venait bien «abuser» de Gisèle Pelicot.
L’avocate médiatique, connue pour sa défense de personnalités accusées de violences sexistes et sexuelles et pour ses critiques du mouvement #MeToo, est notamment soupçonnée d’avoir aidé le comédien Philippe Caubère à faire disparaître des preuves alors qu’il était accusé de viol, en 2018.
À l’occasion de la sortie du long métrage amoureux de Richard Linklater, qui revisite le tournage d’«À bout de souffle» de Jean-Luc Godard, Mediapart s’est entretenu avec le sociologue Jérôme Pacouret, auteur d’un essai sur l’invention de l’auteur de cinéma, figure de plus en plus critiquée depuis l’avènement de #MeToo.
L’ancien premier ministre israélien revient, dans un entretien pour Mediapart, sur le 7-Octobre, le plan Trump et la situation politique israélienne. Il se défend d’avoir affirmé qu’il ne pourrait jamais y avoir de «partenaire» côté palestinien.
Les crimes du Hamas ne peuvent plus être pensés sans ceux commis par Israël à Gaza, dont les ramifications sont multiples. La destruction du peuple gazaoui, sans réponse internationale à la hauteur, est aussi celle des principes affichés par les démocraties libérales et leur allié israélien.
L’histoire n’a pas commencé il y a deux ans. Mais pour la droite israélienne, l’événement a permis de relancer fortement le vieux projet d’effacement des Palestiniens et la destruction de leur mouvement national.
Les trente Français membres de la flottille Global Sumud pour Gaza sont rentrés en France mardi. Ils témoignent de violences et d’humiliations commises par les autorités israéliennes. Et déplorent l’absence de soutien de la France.
La production de matières radioactives d’un site d’Imerys dans l’Allier va considérablement augmenter si sa mine de lithium est autorisée. Mais personne, ou presque, n’est au courant. Car l’industriel s’est montré particulièrement discret sur ce sujet sensible qu’il a omis de déclarer pendant plusieurs années.
Au lendemain de la démission du gouvernement, le président de la République a accordé à Sébastien Lecornu deux jours supplémentaires pour mener d’« ultimes négociations » avec la droite et accorder un nouveau sursis à l’exécutif. Déjà, la dissolution de l’Assemblée nationale est dans tous les esprits.
Pendant que Raphaël Glucksmann faisait sa rentrée à La Réole en réitérant son rejet de toute alliance avec La France insoumise, un collectif citoyen manifestait dans une commune voisine contre le Rassemblement national. Face à l’extrême droite qui convoite cette circonscription rurale gagnée par LFI en 2024, la demande d’unité à gauche n’a pas disparu.
Devant la cour d’assises de Nîmes, pour son premier jour de procès, HusamettinD. maintient qu’il n’avait pas «l’intention» de violer Gisèle Pelicot. Sa personnalité et son «clivage» en matière de sexualité ont été décortiqués quand dehors, des militantes féministes dénonçaient avec force la culture du viol.
Deux émissaires du géant français du transport maritime se sont rendus à Saint-Pétersbourg à la mi-septembre, selon des informations de Mediapart. L’objectif de ce voyage: organiser le retour du groupe français en Russie. Le Quai d’Orsay n’a pas été informé.
Une jeune avocate rouennaise a été placée en garde à vue par la police judiciaire. Elle est soupçonnée d’avoir dévoilé des informations couvertes par le secret à un détenu. Ce dernier s’avère être l’un des très proches de Mohamed Amra, l’un des détenus les plus surveillés de France.
Après sa condamnation dans l’affaire libyenne, l’ancien président est toujours dans le viseur de la justice pour ses liens financiers avec des oligarques russes. Il a aussi touché 300000 euros fin 2018, au moment où il chantait les louanges de Vladimir Poutine à Moscou.
Renouant avec le pluralisme, la Syrie a connu dimanche ses premières élections libres depuis la chute de la dictature des al-Assad. Il ne s’agit que d’un scrutin indirect, et le président al-Charaa doit encore nommer un tiers des députés.
Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi à Tbilissi mais ne sont pas parvenues à occuper le palais présidentiel. Tandis que les arrestations se multiplient, plusieurs États de l’Union européenne, dont la France, ont pris le parti de dialoguer avec le pouvoir.
Le podcast culturel de Mediapart discute de trois expositions organisées à Paris: «Georges de La Tour. Entre ombre et lumière», «John Singer Sargent. Éblouir Paris» et «Lygia Pape. Tisser l’espace».
Avec d’importants appuis politiques, dont celui de la France, l’ancien ministre du tourisme et des antiquités de l’Égypte a été choisi lundi pour diriger l’organisation onusienne. Mais les spécialistes du patrimoine dénoncent sa politique de destruction et ses atteintes à la liberté d’expression.
À partir de l’histoire tragique de sa grand-mère et des silences qui l’entourent, Catalina Villar enquête sur la pratique de la lobotomie dans son pays natal, la Colombie. Mediapart diffuse l’intense documentaire «Ana Rosa».