Attaque du Hezbollah et réplique de l’armée israélienne, activisme diplomatique ou coups de menton des pays du Moyen-Orient : l’offensive du Hamas contre Israël samedi met toute la région en ébullition. Israël décompte désormais 700 morts, et le Hamas environ 370. Les combats continuent, et l’État hébreu a décidé d’évacuer toute sa population près de la bande de Gaza.
L’opération armée lancée samedi 7 octobre à l’aube par l’organisation politico-militaire contre Israël est inédite, tant par son organisation que par les moyens déployés. Le Hamas assure répondre aux agissements de l’extrême droite israélienne. Analyse.
Pour de nombreux Palestiniens, et malgré la mort de centaines de civils à Gaza et en Israël, l’attaque du Hamas s’explique par les pratiques brutales du gouvernement de Nétanyahou et par la colonisation qui n’a fait que s’étendre. Témoignage de Rula Shadeed, responsable dans une ONG.
En 1973, lors de la guerre du Kippour, Charles Enderlin était un jeune journaliste. Cinquante ans plus tard, il juge que les attaques du Hamassont «sans précédent» et constituent un «échec de l’ensemble du système sécuritaire et de défense israélien».
Dans les médias et sur les réseaux sociaux samedi 7octobre, les Israéliens ont suivi en temps réel l’attaque du Hamas sur leur territoire, attendant pendant de longues heures une réaction officielle.
Face au mal-être des plus jeunes, les remèdes sont parfois pires que le mal. Les antidépresseurs sont à réserver aux cas les plus sévères. Chez les enfants et adolescents, ils sont moins efficaces et provoquent davantage d’effets indésirables graves, jusqu’au risque suicidaire.
Les comprimés à base d’isotrétinoïne, anciennement commercialisés sous le nom de Roaccutane et consommés par plus de cent vingt mille jeunes Français et Françaises chaque année, font disparaître les boutons mais peuvent être facteurs de troubles psychiatriques graves. Et mener au suicide.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, le pays, qui ambitionne de posséder l’«armée la plus puissante d’Europe», s’est lancé dans une frénésie d’achats militaires, à coup de dizaines de milliards. L’opposition n’est pas foncièrement contre, mais elle critique la méthode.
Les élections du 22 octobre se tiennent quarante ans après le retour de la démocratie. Mais le candidat sorti en tête des primaires Javier Milei propose de nommer au poste de vice-présidente Victoria Villarruel, fille de militaires qui nie l’ampleur des crimes de la dictature. Le mouvement des droits humains s’insurge.
En pleine crise du logement, la liste des personnes en attente d’un logement social a explosé. Les constructions sont en chute libre et le secteur s’alarme de ne pouvoir répondre à la demande sociale en même temps qu’aux enjeux de rénovation énergétique. Entretien avec Jean-Claude Driant, grand spécialiste de la question.
Une vingtaine d’assistantes administratives employées par un sous-traitant, parfois pendant 35 ans, demandaient que la justice reconnaisse qu’EDF était leur véritable employeur. La cour d’appel de Paris a décidé que l’entreprise «a commis une faute civile», qui vaut réparation: 30000 euros à verser à la CGT.
Devenu en large part académique, décoratif, rentable, voire outil de gentrification, le street art et son image emblématique, le graffiti, est-il fini? Réponse à partir de l’exposition «La Morsure des termites», au Palais de Tokyo.
Lorsque nous interagissons, nos cerveaux ont la capacité à entrer en synchronisation avec d’autres cerveaux. Un phénomène qui commence tout juste à être décortiqué par la neuroscience. Et nous oblige à changer de regard sur nos habiletés sociales.
La publication de sa correspondance avec André Gide donne l’occasion de découvrir Jean Malaquais (1908-1998). Apatride né à Varsovie, mort à Genève, vivant entre Paris et l’Amérique, il se voulut métèque indomptable. Témoignage de sa biographe, Geneviève Nakach.
Les attaques répétées contre la liberté d’informer fragilisent notre écosystème médiatique. Alors que les maux et les remèdes sont identifiés de longue date, il est à craindre que les États généraux tout juste lancés ne fassent que nous endormir, nous, journalistes, et vous, lecteurs. Il y a pourtant urgence à agir.
La DGSE a très étroitement coopéré avec le fabricant d’équipements de surveillance Nexa, pourtant soupçonné par la justice de complicité de torture pour avoir exporté à des dictatures. Nexa avait aussi pour clients plusieurs ministères et services secrets français.
De la surveillance de masse au piratage des téléphones, Mediapart détaille, grâce à des documents confidentiels, les capacités extrêmement intrusives des systèmes d’espionnage vendus par Intellexa et son partenaire français Nexa.
Pourquoi Bruno Le Maire n’a-t-il pas porté plainte après la violation de l’embargo sur les armes en Libye ? Mediapart lui a posé la question, après nos révélations sur la vente de matériel de surveillance de la société Nexa au maréchal Haftar, soupçonné de crimes de guerre.
Après nos premières révélations, les groupes de La France insoumise et Europe Écologie-Les Verts à l’Assemblée nationale demandent la création d’une commission d’enquête parlementaire, dénonçant «un scandale politique» qui suscite «l’indignation et la colère».
À 63 ans et pas loin de la retraite, Joaquim doit faire le tour des entreprises pour demander un tampon prouvant qu’il cherche activement du travail. Débute alors un road-movie dans lequel la réalisatrice Susana Nobredessine un monde où la fantaisie de son héros est une arme surpuissante.
Propositions de loi, résolution ou «mission flash» : depuis une semaine, une frénésie législative s’est emparée de l’Assemblée nationale. Des macronistes au RN en passant par La France insoumise, qui a longtemps crié, en vain, au scandale sanitaire, personne ne veut passer à côté du grand sujet du moment.
Accusé de complicité dans l’assassinat d’un couple de policiers, Mohamed Lamine Aberouz n’a besoin de personne pour dénoncer les charges qui pèsent à son encontre. En revanche, il est moins convaincant quand il s’agit de condamner l’État islamique.
Les négociations entre partenaires sociaux sont en cours au sujet de la refonte des règles de l’assurance-chômage. L’intermittence du spectacle pourrait en faire les frais. Et ce, alors que Pôle emploi doit se transformer en France Travail dès janvier.
Le groupe audiovisuel continue de soutenir son animateur star, accusé de violences conjugales et de comportements problématiques dans le cadre professionnel. En avril, la direction invoquait pourtant ses «règles de vivre-ensemble» pour écarter une chroniqueuse atteinte de troubles autistiques qui avait invectivé le ministre.
Trois semaines après l’offensive de l’Azerbaïdjan sur leur territoire, plus de 100000 personnes ont trouvé refuge en Arménie. Déboussolés, les réfugiés s’interrogent sur leur avenir. Reportage à Kornidzor.
Un an après le meurtre de Mahsa Amini par la police des mœurs pour un voile « mal porté », l’histoire se répète en Iran. Le sort subi par Armita Garavand, 16 ans, plongée dans le coma depuis le 1er octobre, bouleverse le pays et au-delà.
Alors que le gouvernement de Giorgia Meloni durcit le ton et que l’Europe devrait enfin sceller un pacte commun sur la migration et l’asile, Mediapart raconte l’envers du décor: les secours sollicitent de plus en plus les ONG présentes en mer, leur redonnant ainsi une certaine légitimité.
En juillet, l’Ademe a accordé 5 millions d’euros au pétrolier pour un projet de récupération de chaleur de la plus grande raffinerie du pays, près du Havre. Édouard Philippe, maire de la ville normande et proche du président d’alors de l’agence, a appuyé le dossier auprès de l’organisme public.
Alors que la gauche a noué des liens historiques avec la lutte des Arméniens, son soutien au Haut-Karabagh s’est fait plus discret et tardif que celui de la droite, qui instrumentalise la situation au profit de la théorie du choc des civilisations.
Le 6 octobre 1973, l’Égypte et la Syrie lancent une offensive surprise qui déstabilise l’État juif avant de se solder par la victoire des militaires israéliens. Un demi-siècle plus tard, cette frayeur n’a pas encouragé Nétanyahou et ses alliés à privilégier des relations apaisées avec ses voisins.
La Tunisie connaît des pénuries d’eau accrues par la pollution industrielle, la surexploitation agricole, la dégradation des infrastructures et le dérèglement climatique. Au sud, les oasis sont déboisées pour laisser place à des habitations et impactées par l’exploitation du phosphate. Au nord, l’irrigation, auparavant assurée par les barrages d’État, est presque à l’arrêt. La photographe Adrienne Surprenant a constaté sur le terrain les ravages de la sécheresse et des restrictions d’eau.