Dans les médias et sur les réseaux sociaux samedi 7 octobre, les Israéliens ont suivi en temps réel l’attaque du Hamas sur leur territoire, attendant pendant de longues heures une réaction officielle.
En 1973, lors de la guerre du Kippour, Charles Enderlin était un jeune journaliste. Cinquante ans plus tard, il juge que les attaques du Hamassont «sans précédent» et constituent un «échec de l’ensemble du système sécuritaire et de défense israélien».
Plusieurs milliers de roquettes ont été tirées sur Israël samedi matin, et des combattants du Hamas ont pénétré sur le territoire. L'État hébreu a engagé ses troupes en réponse. Le Hamas détient des otages, militaires et civils.
parLa rédaction de Mediapart
et Agence France-Presse
Accusé de complicité dans l’assassinat d’un couple de policiers, Mohamed Lamine Aberouz n’a besoin de personne pour dénoncer les charges qui pèsent à son encontre. En revanche, il est moins convaincant quand il s’agit de condamner l’État islamique.
La DGSE a très étroitement coopéré avec le fabricant d’équipements de surveillance Nexa, pourtant soupçonné par la justice de complicité de torture pour avoir exporté à des dictatures. Nexa avait aussi pour clients plusieurs ministères et services secrets français.
De la surveillance de masse au piratage des téléphones, Mediapart détaille, grâce à des documents confidentiels, les capacités extrêmement intrusives des systèmes d’espionnage vendus par Intellexa et son partenaire français Nexa.
Pourquoi Bruno Le Maire n’a-t-il pas porté plainte après la violation de l’embargo sur les armes en Libye ? Mediapart lui a posé la question, après nos révélations sur la vente de matériel de surveillance de la société Nexa au maréchal Haftar, soupçonné de crimes de guerre.
Après nos premières révélations, les groupes de La France insoumise et Europe Écologie-Les Verts à l’Assemblée nationale demandent la création d’une commission d’enquête parlementaire, dénonçant «un scandale politique» qui suscite «l’indignation et la colère».
Les attaques répétées contre la liberté d’informer fragilisent notre écosystème médiatique. Alors que les maux et les remèdes sont identifiés de longue date, il est à craindre que les États généraux tout juste lancés ne fassent que nous endormir, nous, journalistes, et vous, lecteurs. Il y a pourtant urgence à agir.
Les négociations entre partenaires sociaux sont en cours au sujet de la refonte des règles de l’assurance-chômage. L’intermittence du spectacle pourrait en faire les frais. Et ce, alors que Pôle emploi doit se transformer en France Travail dès janvier.
Au terme de quatre jours d’interrogatoire marathon, l’ancien président de la République a été mis en examen pour «recel de subornation de témoin» et «association de malfaiteurs» dans l’enquête sur la fausse rétractation de l’intermédiaire Ziad Takieddine dans le scandale des financements libyens.
Lorsque nous interagissons, nos cerveaux ont la capacité à entrer en synchronisation avec d’autres cerveaux. Un phénomène qui commence tout juste à être décortiqué par la neuroscience. Et nous oblige à changer de regard sur nos habiletés sociales.
La publication de sa correspondance avec André Gide donne l’occasion de découvrir Jean Malaquais (1908-1998). Apatride né à Varsovie, mort à Genève, vivant entre Paris et l’Amérique, il se voulut métèque indomptable. Témoignage de sa biographe, Geneviève Nakach.
À 63 ans et pas loin de la retraite, Joaquim doit faire le tour des entreprises pour demander un tampon prouvant qu’il cherche activement du travail. Débute alors un road-movie dans lequel la réalisatrice Susana Nobredessine un monde où la fantaisie de son héros est une arme surpuissante.
Les trois premières journées d’audience du procès de sept personnes jugées pendant trois semaines pour association de malfaiteurs terroriste ont été consacrées aux personnalités des prévenus, notamment à leurs sentiments à l’égard de la police.
Trois semaines après l’offensive de l’Azerbaïdjan sur leur territoire, plus de 100000 personnes ont trouvé refuge en Arménie. Déboussolés, les réfugiés s’interrogent sur leur avenir. Reportage à Kornidzor.
Un an après le meurtre de Mahsa Amini par la police des mœurs pour un voile « mal porté », l’histoire se répète en Iran. Le sort subi par Armita Garavand, 16 ans, plongée dans le coma depuis le 1er octobre, bouleverse le pays et au-delà.
Alors que le gouvernement de Giorgia Meloni durcit le ton et que l’Europe devrait enfin sceller un pacte commun sur la migration et l’asile, Mediapart raconte l’envers du décor: les secours sollicitent de plus en plus les ONG présentes en mer, leur redonnant ainsi une certaine légitimité.
Depuis l’annonce en mai d’une restructuration du fret ferroviaire, les personnels sont dans l’expectative. Tout le monde craint une liquidation de l’opérateur, à l’heure où la réduction des émissions de gaz à effet de serre devrait être une priorité absolue.
Le groupe audiovisuel continue de soutenir son animateur star, accusé de violences conjugales et de comportements problématiques dans le cadre professionnel. En avril, la direction invoquait pourtant ses «règles de vivre-ensemble» pour écarter une chroniqueuse atteinte de troubles autistiques qui avait invectivé le ministre.
La demande de logement social explose alors que la construction s’est effondrée. Le nouveau ministre du logement a annoncé la création d’un fonds d’1,2milliard d’euros, sur trois ans, pour la rénovation énergétique des HLM, sans parvenir à rassurer le secteur.
Sur l’île française où l’eau manque deux jours sur trois, l’épidémie de gastro-entérite galope, et d’autres maladies liées à l’eau menacent. L’hôpital, abîmé par les multiples crises qui frappent le département, ne peut plus soigner dignement les habitants.
Faute de réponses pérennes, le pouvoir s’évertue à dépolitiser les révoltes de juin. Prévu le 9 octobre, le conseil interministériel des villes a été reporté. À la place, Élisabeth Borne a convoqué une réunion dont l’ordre du jour n’évoque ni les violences policières ni les discriminations.
En juillet, l’Ademe a accordé 5 millions d’euros au pétrolier pour un projet de récupération de chaleur de la plus grande raffinerie du pays, près du Havre. Édouard Philippe, maire de la ville normande et proche du président d’alors de l’agence, a appuyé le dossier auprès de l’organisme public.
Alors que la gauche a noué des liens historiques avec la lutte des Arméniens, son soutien au Haut-Karabagh s’est fait plus discret et tardif que celui de la droite, qui instrumentalise la situation au profit de la théorie du choc des civilisations.
Le 6 octobre 1973, l’Égypte et la Syrie lancent une offensive surprise qui déstabilise l’État juif avant de se solder par la victoire des militaires israéliens. Un demi-siècle plus tard, cette frayeur n’a pas encouragé Nétanyahou et ses alliés à privilégier des relations apaisées avec ses voisins.
Les eurodéputés se sont positionnés en faveur d’un texte visant, en principe, à protéger l’indépendance et la pluralité des médias ainsi que le secret des sources. Un règlement contre lequel le Sénat français a rendu un avis défavorable dès décembre 2022.
Alors que les menaces sur la liberté d’informer et la protection des journalistes et de leurs sources se multiplient, les États généraux de l’information ont été formellement lancés mardi. Sans convaincre sur leur capacité à se tenir éloignés de l’influence de l’Élysée.
Reprochant l’opacité qui entoure la cession d’une partie des activités d’Atos, le fonds Alix PM a décidé d’engager une nouvelle offensive judiciaire, afin d’obtenir une information «honnête et exhaustive». Faute de réponse «sous huitaine», il entend engager une nouvelle procédure auprès du tribunal de commerce.
La cour d’appel de Paris a condamné lundi l’État à verser 185000 euros à Foued, qui a passé quatre ans et trois mois en prison alors qu’il était innocent, accusé à tort dans l’agression de policiers. Le jeune homme va contester cette décision.
L’ancien secrétaire général de Synergie Officiers, Patrice Ribeiro, était poursuivi pour «injure publique» devant le tribunal correctionnel de Paris, lundi 2octobre. En novembre 2020, il s’en était pris à l’élu de La France insoumise dans un tweet.
La Tunisie connaît des pénuries d’eau accrues par la pollution industrielle, la surexploitation agricole, la dégradation des infrastructures et le dérèglement climatique. Au sud, les oasis sont déboisées pour laisser place à des habitations et impactées par l’exploitation du phosphate. Au nord, l’irrigation, auparavant assurée par les barrages d’État, est presque à l’arrêt. La photographe Adrienne Surprenant a constaté sur le terrain les ravages de la sécheresse et des restrictions d’eau.