Une avalanche autoritaire, suprémaciste et réactionnaire, qui comblera Le Pen, Orbán, Poutine et Nétanyahou. Ou bien la continuation d’un empire néolibéral malade de ses inégalités, hanté par les bombes américaines sur Gaza. Voici le choixqui se présente aux électeurs états-uniens.
Depuis sa première campagne présidentielle, Donald Trump suscite des controverses quant à la nature fasciste de son projet. Si le débat n’est pas clos, il est impossible de minimiser la dérive extrémiste qu’il a imprimée au camp républicain, et qui pourrait fracasser les institutions.
Longtemps ouvertement pro-Trump, le Rassemblement national a pris du recul vis-à-vis du candidat américain, qui multiplie les outrances, laissant à Reconquête le rôle de premier allié français de l’ex-président. Sans pour autant déserter les réseaux trumpistes européens.
Rejeté à l’unanimité en commission, le budget 2025 de la Sécurité sociale est discuté à l’Assemblée à partir du 28 octobre. Dans le viseur du gouvernement: les indemnisations des arrêts de travail et le remboursement des consultations médicales, ainsi que les pensions de retraite.
Mediapart a épluché des budgets de l’État sur plusieurs années sur les questions de pauvreté: le gouvernement peut mieux faire alors que le collectif Alerte publie un rapport et demande un investissement massif pour mieux prendre en charge cette question centrale.
Tandis que la présidente et les partis pro-européens appellent à manifester contre les résultats du scrutin du samedi 26 octobre, les autorités européennes restent prudentes. Mais Viktor Orbán, qui assure la présidence tournante de l’UE, légitime le pouvoir prorusse.
La guerre menée par Israël au Liban a empêché la rentrée scolaire. Des familles entières sont réfugiées dans les écoles, où des bénévoles viennent en aide aux enfants et à leurs parents. Les cours pourraient reprendre le 4 novembre, mais dans des conditions particulièrement difficiles.
La régie publicitaire Mediatransports annonce avoir refusé de participer à la promotion du livre du président du RN au nom de la neutralité politique. Elle diffuse pourtant actuellement des publicités pour plusieurs auteurs d’extrême droite.
Le procès de Gérard Depardieu, appelé à comparaître lundi pour agressions sexuelles devant le tribunal correctionnel de Paris, a été renvoyé au 24 et 25 mars 2025.
Un psychologue de Champagne-Ardenne a été condamné à quatre ans d’emprisonnement dont trois avec sursis et à une interdiction d’exercer par le tribunal correctionnel de Meaux. Il a été reconnu coupable d’agressions sexuelles incestueuses sur deux enfants.
Gérard Depardieu sera jugé le 28 octobre pour agressions sexuelles sur deux femmes. Lors de son audition en avril, dont Mediapart a pris connaissance, l’acteur a contesté en bloc les faits, mais il a souffert de nombreux trous de mémoire.
Alors que deux militants d’extrême droite seront jugés pour la mort de son fils, le rugbyman argentin Federico Martín Aramburú en 2022, Cecilia Aramburú, estime, dans un entretien à Mediapart, alerte sur «le danger» que représente l’extrême droite.
D’après nos informations, une juge de Montauban a ordonné, en 2023, le placement d’un mineur au domicile d’un voisin sans que le casier de celui-ci ait été vérifié. Ses antécédents ont été découverts par hasard il y a quelques semaines. Une affaire qui révèle une faille réglementaire.
Des milliers de réfugiés syriens fuient la guerre au Liban pour la Syrie toujours en guerre. Reportage à l’un des passages frontaliers bombardé par Israël, qui accuse le Hezbollah de faire transiter ses armes par la Syrie.
Depuis un an, le Hamas a vu ses capacités militaires considérablement dégradées. Mais pour son premier ministre, Israël ne sera en sécurité que lorsque l’Iran et le Hezbollah auront été neutralisés, malgré la mort de Yahya Sinouar.
La guerre à Gaza ravive comme jamais le traumatisme de l’exode de 1948. Au Liban, l’extension du conflit plonge dans un énième déplacement les réfugiés palestiniens qui, marginalisés dans les camps, rêvent d’un droit au retour qui leur est dénié par Israël.
L’affrontement entre Donald Trump et Kamala Harris a fait l’impasse sur les questions climatiques et de biodiversité, s’enfermant dans des oppositions caricaturales autour de la souveraineté énergétique et de l’inflation.
Notre podcast culturel débat de «La Petite Bonne» de Bérénice Pichat, d’«Amiante», premier roman du québécois Sébastien Dulude et de la nouvelle plongée dans le quartier de Harlem du double prix Pulitzer Colson Whitehead, «La règle du crime».
Alors que des législatives aux allures de référendum sur l’UE se déroulent samedi 26 octobre en Géorgie, Mediapart diffuse un documentaire émouvant sur la vie de familles réfugiées d’Abkhazie, cette région contestée de Géorgie reconnue par la Russie, dans un ancien sanatorium soviétique décati. En partenariat avec la plateforme Tënk.
Charles Michel, le président du Conseil européen, a exhorté dimanche les autorités électorales de la Géorgie à « enquêter » sur des « irrégularités » dans les législatives remportées la veille par le parti prorusse au pouvoir, un résultat contesté par l’opposition pro-européenne.
Sous couvert d’alimenter la réflexion autour de #MeToo, plusieurs ouvrages remettant en cause ce mouvement d’émancipation ont récemment été publiés. Un phénomène qui en dit aussi long sur les auteurs de ces livres que sur le milieu de l’édition, qui choisit de les porter dans le débat public.
Le parti au pouvoir au Japon a perdu sa majorité à la chambre basse du Parlement lors de législatives dimanche, pour la première fois depuis 2009. Le nouveau premier ministre, Shigeru Ishiba, nommé fin septembre, cherchait une nouvelle légitimité
Dénoncer le racisme est une chose, mais identifier ses ressorts et empêcher qu’il se traduise électoralement en est une autre. Florian Gulli, enseignant de philosophie, et Sarah Mazouz, sociologue, confrontent leurs analyses, utiles pour penser une émancipation qui «ne laisse personne sur le bord du chemin».
Il y a vingt ans, Ruy Teixeira et John B. Judis promettaient un avenir radieux au Parti démocrate. Depuis, ils ont revu leur copie et suscité la controverse en appelant à des politiques plus sociales, mais aussi à une modération sur les questions «sociétales».
Une décennie après la mort de Rémi Fraisse, tué en 2014 par les gendarmes sur la ZAD contre le barrage de Sivens, les mobilisations pour la défense de l’eau ont pris beaucoup d’ampleur. Par son universalité, la cause de l’eau est un réservoir inépuisable de radicalité.
parJade Lindgaard,
Amélie Poinssot
et Camille Polloni
Deux ans après l’accident de Moussa Sylla, agent d’entretien mort au sous-sol de l’Assemblée nationale, le procès s’est tenu vendredi 25octobre à Paris. Le parquet poursuit l’entreprise qui l’employait et ses dirigeants pour homicide involontaire.
En prison depuis quarante ans, le militant communiste libanais Georges Ibrahim Abdallah saura le 15 novembre si sa demande de libération est acceptée. Ses soutiens alertent sur la «peine de mort lente» qu’il subit, alors qu’il est libérable depuis 1999.
Le secrétariat d’État chargé de la lutte contre les discriminations continue de fermer les yeux sur les positions de son nouveau conseiller, Paul Godefrood, malgré la révélation de tweets inédits où il encense Marine Le Pen sur l’immigration et envoie son soutien à Éric Zemmour lorsqu’il profère des injures racistes.
Le principal collaborateur de Gil Avérous a été mis en cause pour avoir fait chanter un athlète de haut niveau avec des échanges intimes. Le nouveau ministre, qui dit l’avoir appris à la faveur de recherches de Mediapart, annonce la «mise en retrait» de son conseiller.
L’ancien directeur de Sciences Po et son ex-compagne, réalisatrice, ont été entendus par le tribunal de Paris, le jeudi 24 octobre, pour des violences physiques et psychologiques dont ils s’accusent mutuellement. Le procureur a requis pour chacun six mois de prison avec sursis.
Le policier auteur du tir, place d’Italie en 2019, est renvoyé devant la cour criminelle départementale de Paris pour «violences volontaires ayant entraîné une mutilation».
En quelques mois, les fidèles du nouvel actionnaire de BFMTV, Nicolas de Tavernost en tête, ont multiplié les interventions sur la ligne éditoriale. Au point de susciter l’inquiétude des journalistes. Les intéressés démentent vivement toute intrusion qui serait contraire à leurs prérogatives.
L’accord signé il y a une semaine semble peu durable, portant uniquement sur des modulations de taxes, qui ne changent en rien le système global des importations, ni les politiques économiques responsables des surcoûts chroniques de la vie aux Antilles.